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Savièse: le conseiller fédéral Guy Parmelin reçoit une génisse à l’occasion des 20 ans de l’UDC Valais

Pour célébrer son vingtième anniversaire, la section valaisanne de l’UDC a invité Guy Parmelin. Le conseiller fédéral a répondu à nos questions juste avant de recevoir une… génisse.

16 juin 2019, 11:11
Le conseiller fédéral Guy Parmelin était présent à l'anniversaire de l'UDC valaisanne.

Monsieur le conseiller fédéral, pour un ancien vigneron, ça doit être un plaisir de venir en Valais?

Je suis toujours content de venir dans votre canton. J’apprécie le Valais et évidemment ses vignes. J’aime l’émulation qu’il y a entre le canton de Vaud et le Valais concernant le vin. Vous avez à mon avis un petit avantage grâce au climat.

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Vous allez repartir avec une génisse baptisée Allégresse, un cadeau pas banal…

Quand j’étais ministre de la défense, je recevais rarement des animaux. Récemment, on m’a offert un agneau que j’ai confié aux bons soins d’un paysan. La génisse, c’est une première mais je vous rappelle que dans une autre vie, j’avais du bétail. Ça m’avait d’ailleurs fait tout drôle quand j’avais dû m’en séparer.

Revenons à la politique, vous êtes plutôt représentant de l’aile agrarienne de l’UDC tandis que la section valaisanne figure parmi l’aile dure, est-ce que vous vous reconnaissez dans ces personnes?

Nous avons un programme au niveau suisse avec des lignes fortes valables pour toutes les sections. Après, il peut y avoir des nuances, mais j’apprécie le travail de la section valaisanne.

En tant que Romand, votre rôle est aussi de dynamiser votre formation politique de ce côté de la Sarine. Comment se porte l’UDC avant l’échéance des élections fédérales?

Toutes les sections connaissent des hauts et des bas, des moments forts, des faits marquants, des zones de turbulences, etc. Cela fait partie de la politique. La clé de la réussite, c’est de savoir mobiliser les membres. Mobiliser, c’est la base de la politique et je sens qu’ici en Valais le message prend.

En 2003, vous avez été élu au Conseil national en même temps qu’Oskar Freysinger, êtes-vous content de son retour?

Oui. Nous nous sommes encore vus en début d’année. Je le connais bien, nous avons toujours beaucoup échangé à Berne ou lors de différentes réunions. C’est une personnalité importante pour notre parti.

Vous êtes le ministre de l’économie, de la formation et de la recherche, quel regard portez-vous sur l’émulation actuelle en Valais avec notamment tout le complexe Energypolis?

L’EPFL dépend effectivement de mon département même si c’est une institution autonome. Il est évident qu’une telle structure est bénéfique pour le canton qui doit se mobiliser pour obtenir les bénéfices d’une telle implantation.

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