Le jazz, Jean-Romain Carroz pourrait en parler durant des heures. Ragtime, soul, swing, bebop ou manouche sont autant de termes qui composent le rythme de sa vie – et son vocabulaire – depuis ses treize ans. Depuis qu’il a pour la toute première fois entendu la «Petite fleur» du jazzman américain Sidney Bechet. La passion était née, elle n’allait plus jamais le quitter.
Aujourd’hui, et cinquante-sept ans plus tard, Jean-Romain Carroz connaît la musique. Il la connaît même si bien qu’il a récemment repris les rênes du Vercojazz, suite au départ, pour des raisons personnelles, de l’ancien directeur du festival. «Avant cela, j’étais durant quatre ans co-programmateur de cet événement et responsable de la commission des bénévoles, explique Jean-Romain Carroz. Sur les onze membres du comité actuel, sept sont des anciens, ce qui nous assure une continuité.»
Huit scènes réparties dans le village
De vendredi à dimanche,...