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Pour Nicolas Féraud, c’est «une gifle monumentale lancée à la figure de la démocratie»

Exclu des discussions entre Radovan Vitek, Christophe Darbellay et les présidents des autres communes du Haut-Plateau, le président de Crans-Montana, Nicolas Féraud, semble amer. Il espère porter l'affaire qui empoisonne le station devant la justice civile et dénonce un arrangement entre démocrates-chrétiens.

18 nov. 2018, 18:54
Président de Crans-Montana, Nicolas Féraud a été exclu des discussions qui ont poussé Radovan Vitek à racheter les restaurants et les parkings de la station.
Vendredi, Radovan Vitek a surpris en proposant de débourser 35,4 millions de francs pour corriger une opération comptable contestée par les communes du Haut-Plateau. La communication a réuni les présidents PDC de Lens et d’Icogne, ainsi que le conseiller d’Etat Christophe Darbellay. Président de Crans-Montana, Nicolas Féraud, lui, n’a pas été convié. Très remonté, le libéral-radical a pris le temps de la réflexion avant de répondre au «Nouvelliste».

A lire aussi: Radovan Vitek rachète les biens de la discorde

Qu’avez-vous ressenti en découvrant la proposition de Radovan Vitek dans la presse?

Pour être honnête, j’ai ressenti tout d’abord un très court moment de satisfaction: l’aveu de malversation et la promesse de réparation étaient à mes yeux une condition préalable indispensable. Dès le début, j’ai exigé réparation. Ma position claire et la fermeté de mes interventions ont contraint tout ce joli petit monde à s’activer. Puis, rapidement la colère m’a envahi...

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