Après une première recherche en 2012, le Canton du Valais a finalisé cet automne une autre étude sur les synergies possibles entre l'enfouissement de la ligne THT Chamoson-Chippis et la 3e correction du Rhône.
Plusieurs points ressortent de cette étude, mais un tracé le long du Rhône "n'apporte pas les synergies escomptées", selon le communiqué de l'Etat du Valais.
Faisable mais plus cher
Reste que la faisabilité technique d'une ligne enterrée a été démontrée. Les coûts des meilleures variantes sont de l'ordre de dix fois le coût du projet de ligne aérienne voulu par Swissgrid.
Concernant ces synergies avec la correction du Rhône que mettaient en avant les opposants à la ligne aérienne, elle ne sont que peu satisfaisantes. En effet, l'enfouissement dans la digue du Rhône pose problème dans la région de Sion où des bâtiments sont très proches. L'utilisation récréative des berges du Rhône prônée par R3 est difficilement compatible avec des câbles enfouis, pour des raisons de santé publique.
Quelles sont les réactions des opposants à la ligne aérienne et celles du porteur du projet Swissgrid? Retrouvez un article complet dans nos éditions papier et numériques du 25 novembre.