Le personnel a appris la nouvelle mardi. NewSat Communications, via sa maison mère basée à Houston, lui a annoncé son intention de cesser son activité sur le site de Sion. Vingt-cinq emplois, pour la plupart spécialisés, sont menacés par cette mesure. La société est active dans les télécommunications, intégrée au groupe ITC Global, et appartient à un des géants mondiaux de la communication et de l’électronique, Panasonic. Elle est installée à Sion depuis 2004. Les salariés ont confié leurs intérêts à Unia, «pour mener à bien la procédure de consultation prévue légalement dans le cadre d’un licenciement collectif», explique le syndicat dans un communiqué.
Unia a rencontré ce jeudi après-midi une délégation des ressources humaines (RH) de l’entreprise pour connaître la situation et les raisons qui ont conduit à cette décision. «Nous voulons étudier si des pistes alternatives aux licenciements sont possibles», explique Blaise Carron, du syndicat Unia. Une demande de prolongation du délai de consultation, qui a été fixé au 21 juin, a été faite à la direction. Selon Unia, les RH ont pris acte de ces demandes. «Il n’ y pas eu d’échanges. Nous attendons des réponses», souligne Blaise Carron.
Pas de commentaire de la société
Contactée, la société ne souhaite pas, pour le moment, faire de commentaire sur la situation. Elle communiquera en temps voulu.
Si à l’issue de la procédure de consultation, des licenciements devaient être prononcés par Panasonic, par l’intermédiaire de NewSat Communications, «Unia exigera évidemment un plan social pour atténuer les conséquences funestes de ces pertes d’emploi.»