La justice valaisanne estime que l’homme qui a tiré au pistolet en pleine tête de sa femme alors que celle-ci dormait en mai 2016 à Nendaz n’est pas punissable, car incapable de discernement. Ce mari qui avait agi en préméditant son acte est donc jugé irresponsable par le Tribunal d’Hérens-Conthey, a-t-on appris mercredi.
Les juges l’ont acquitté et ont ordonné un traitement médical en institution. Il se trouve actuellement dans un hôpital psychiatrique. Le septuagénaire échappe donc à une condamnation pour assassinat ou meurtre. Lundi, lors de son procès devant le tribunal, il avait expliqué avoir tué sa femme qui menaçait de le placer dans un EMS et le dénigrait constamment.
Le tribunal dit s’être fondé «sur les deux dernières expertises psychiatriques qui ont toutes deux conclu à l’absence de capacité de discernement du prévenu au moment des faits». Pour ces experts médicaux, l’accusé est malade psychiquement et souffre de lésions cérébrales et de troubles mentaux.
Une troisième expertise, «au vu de son caractère incomplet et ses contradictions internes», a été écartée par le tribunal qui l’a jugée peu convaincante. Ce verdict ne devrait pas être contesté par le Ministère public et la partie civile.