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Nendaz: le bisse de Chervé ou le salut des pierres sèches

A Nendaz, les murs en pierres sèches qui longent le bisse de Chervé ont nécessité l'intervention d'une fondation aidée de requérants d'asile. Rencontre à plus de 2000 mètres d'altitude.

29 sept. 2019, 16:00
Le long du bisse de Chervé, la fondation SWO, aidée de requérants d'asile, vient au secours de murs en pierres sèches.

On pourrait les croire l’apanage des vignes et des pâturages. Et pourtant. Les pierres sèches se cachent aussi en montagne, dans les murs de soutènement des bisses comme aux abords des sentiers. A Nendaz, le témoignage de ce savoir-faire inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité se lit le long du bisse de Chervé, à plus de 2000 mètres d’altitude. «Il est incroyable de penser que de telles structures ont été construites avec les moyens d’alors, le matériel porté sur le dos», admire Violaine Leyat, cheffe de projet pour la SWO, une fondation zurichoise mandatée par le service forestier Ecoforet et la commune de Nendaz pour la restauration de ces fameuses parois millénaires. «Aujourd’hui, nous pouvons compter sur le transport des pierres en hélicoptère», poursuit celle qui, accompagnée de collaborateurs de la fondation et de requérants d’asile, posait à la mi-septembre ses valises pour une dizaine de jours au fond...

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