«Après les grillages contre le gibier, faut-il désormais cadenasser les parcelles contre les hommes?» Gérard Devènes n’en revient pas. Dans la nuit du 16 au 17 juin dernier, quelque 150 abricotiers appartenant à son fils Kilian ont été vidés de leurs fruits par des voleurs.
Un crève-cœur pour ce professionnel à la retraite qui a donné toute sa vie à la terre. Un manque à gagner, aussi, pour son fils qui voit se volatiliser en quelques heures le travail d’une année et la paie qui aurait dû l’accompagner.
Nouveau coup dur après le gel
Située entre Aproz et Coor, sur le territoire communal de Nendaz, la parcelle avait pourtant eu jusque-là les faveurs du «Bon Dieu de Nende». Cette nouvelle variété avait partiellement résisté au terrible gel du mois d’avril. Kilian Devènes, qui gère 18 hectares, perdait alors le 90% de sa récolte, après avoir lutté et lutté encore durant...