Les mouvances s’entrechoquent, s’apprivoisent puis s’imbriquent pour former un genre inédit. Il est estampillé «Asima». Les sonorités traditionnelles d’Asie épousent le Jazz Rock progressiste qui s’échappe notamment de la guitare de Nicolas Fardel, directeur artistique et instigateur de ce projet. «Notre musique est un métissage de l’Orient et l’Occident», décrit-il.
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Ainsi, les mélodies de basse, batterie, guitare et piano s’accommodent harmonieusement avec les sons du erhu (violon chinois à deux cordes), de la pipa (luth), du guzengh (cithare sur table), du dizi et shakuhachi (flûtes en bambou). La fusion opère, le résultat est empreint de virtuosité. «On compte une quinzaine d’artistes», précise le directeur artistique.
Un spectacle, une troisième mouture
Le projet Asima a germé dans l’esprit de Nicolas Fardel en 2012, mais l’artiste rêvait depuis belle lurette de monter son propre spectacle. «Au moins 10 ans». L’aspiration est ambitieuse. Et chronophage,...