Une note griffonnée dans le livre d’or le résume à la perfection: le musée d’Evolène offre un incroyable retour dans le temps. Pour sa nouvelle exposition intitulée «Les rituels dans la tradition», l’espace part à la rencontre des moments de la vie, en particulier la naissance, le mariage et la mort, qui impriment l’individu dans le tissu communautaire.
«Quand on naît, nous sommes entourés d’un petit groupe, le jour du mariage celui-ci s’agrandit et à la mort, toute la communauté vient rendre hommage au défunt», souligne Gisèle Pannatier, secrétaire de la fondation du musée d’Evolène. Ces trois moments participent largement à la socialisation et contribuent à la cohésion de la collectivité dans les milieux montagnards. Images et objets les décrivent et les analysent dans les étages de l’exposition.
Car l’attribution du prénom et le choix des parrains et marraines, la couleur des accessoires choisis pour le mariage, le repas de noces ou le fait d’annoncer la mort d’un défunt à ses cousins du premier, puis du deuxième et du troisième degré, dans cet ordre, et que ces derniers revêtent aux funérailles les couleurs appropriées selon le degré de parenté ne sont pas des coutumes anodines. Ce sont toutes des règles communément admises dans le but de renforcer l’unité de la communauté.
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A voir jusqu’au 23 août
Au sous-sol de la bâtisse, pour parfaire le voyage, une exposition de photographies du révérend curé André Clerc transportera les curieux dans l’Evolène des années 1941 à 1953. A voir jusqu’au 23 août prochain, tous les jours de 15 heures à 18 heures.