Les faits remontent à septembre 2014. Une dizaine d’employés du home St-Sylve de Vex alertent la justice et dénoncent des cas de maltraitance au sein de l’établissement.
Six ans et demi plus tard, le ministère public du canton du Valais classe l’affaire. Dans un communiqué diffusé ce mardi à la mi-journée, il reconnaît avoir mis à jour de «graves dysfonctionnements», mais sans pouvoir établir que des infractions pénales avaient été commises.
Le ministère public et la police cantonale ont entendu de très nombreux témoins, qui ont permis de mettre en lumière des actes inappropriés dans les soins apportés à certains pensionnaires.
Cependant, aucun résident du home concerné n’a pu apporter un témoignage direct sur ces maltraitances. Certains étaient décédés lorsque l’instruction a débuté, d’autres ont été jugés inaptes par des experts.
Pas de constat médical non plus qui aurait prouvé l’existence de coups ou d’éventuelles lésions causées par le personnel. Les examens médico-légaux n’ont par ailleurs pas pu apporter de preuves formelles, précise le ministère public, qui refuse de commenter ce classement.
Les parties concernées ont 10 jours pour faire appel de cette décision auprès du Tribunal cantonal.