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Archéologie: les trésors ignorés de Sion

Terre de passage épargnée par les guerres, le Valais est un eldorado pour les archéologues. Habité continuellement pendant dix mille ans, Sion est particulièrement riche. Mais nombre de ses trésors ont disparu sous les constructions récentes et ceux qui restent sont peu valorisés. Enquête.

13 sept. 2018, 05:30
Installés dans une cour d’école, les menhirs du Petit-Chasseur ont perdu de leur intérêt historique.

Découvertes spectaculaires: après un guerrier celte et un dolmen, le site de Don Bosco a révélé deux stèles funéraires à l’ornementation exceptionnelle. Rien d’étonnant pour les spécialistes, Sion est un haut lieu de l’archéologie européenne. Ce qui est curieux, cependant, c’est qu’on ait attendu 2018 pour faire ces découvertes. Les archéologues savaient que des tombes et des monuments se trouvaient dans cette zone depuis les premières constructions, à la fin du XXe siècle.

On n’a jamais pu faire de fouilles préventives, on a joué aux pompiers de service.
François Wiblé, ancien archéologue cantonal

Archéologue cantonal de 1987 à 2015, François Wiblé le reconnaît et le déplore, «faute de moyens, on n’a jamais pu faire de fouilles préventives, uniquement des fouilles d’urgences. On a joué aux pompiers de service.» Résultat, on ignore en grande partie ce qui a été détruit dans ce quartier aujourd’hui abondamment bâti. A Sion, les sites...

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