Le téléphone retentit presque en continu. La sonnerie n’est interrompue que par les messages radio et les standardistes qui s’échangent des informations. Sur l’une des parois, plus de quarante écrans affichent en temps réel des images de surveillance des principaux axes routiers du canton. Un flash crépite dès qu’un ralentissement ou un problème est signalé. Malgré ce décor digne d’une base de lancement de fusée spatiale, l’ambiance est sereine.
Les cinq policiers de garde renforcés par un pompier se permettent même des plaisanteries. Nous sommes dans la centrale d’engagement de la police cantonale. Au cœur du dispositif sécuritaire. C’est ici qu’arrivent toutes les demandes de secours pour le 117 et le 118 et que les moyens sont ensuite répartis. Depuis 36 heures, le téléphone a sonné près de 2500 fois dont environ 1200 appels depuis dimanche à minuit.
Mais pas de quoi perturber les standardistes. «Lors des dernières intempéries, nous...