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Les reines accueillies comme à la maison aux Haudères

Ce dimanche aura lieu aux Haudères le dernier combat de reines de l'année avec les génissons. Un week-end qui coïncide avec une bonne nouvelle pour le Haut val d'Hérens: la Maison des Reines s'implantera aux Haudères.

26 oct. 2012, 11:06
Les génissons manquent d'assurance et d'expérience mais les luttes sont spectaculaires.

Le dernier combat de reines de la saison aura lieu ce dimanche 28 octobre aux Haudères. Cet ultime match avant l’hiver réunira trente-six «génissons», de jeunes femelles de deux ans provenant d’Evolène et de la rive droite du val d’Hérens. Parmi elles, de nombreux veaux de reines.

Les confrontations vont débuter dimanche à 10 heures. Elles se feront par élimination directe comme au tennis. Les bêtes vont entamer en quelque sorte des 16e de finale. Et les perdantes du premier tour seront repêchées dans un nouveau groupe. L’an dernier, près de 1000 spectateurs avaient fait le déplacement, souvent des éleveurs en quête de futures championnes. Cette année, malgré une météo capricieuse annoncée, les organisateurs espèrent accueillir quelques centaines de visiteurs. L’entrée est gratuite et il est possible de se restaurer sur place. C’est la 6e fois que les Haudères accueillent ces joutes.
 
Maison des Reines localisée aux Haudères
 
Ce match se déroule au moment où les agriculteurs de la région prennent connaissance de l’avancement du projet de la Maison des Reines. Un projet visant la promotion et la valorisation de la race d’Hérens ainsi que des traditions et du patrimoine qui lui sont liés. Nouveauté: le lieu est désormais connu. Et c’est l’actuel emplacement des matchs de reines traditionnels au bas du village des Haudères qui a été retenu, à ne pas confondre d’ailleurs avec l’arène du match des génissons de dimanche située dans la localité même.

Le projet prévoit notamment la construction d’un couvert de 300 places ainsi que quatre bâtiments pour la promotion proprement dite de la race d’Hérens. Devisé à 3,9 millions de francs couverts en grande partie par le PDR, l’avant-projet est en voie d’étude par les différents services cantonaux et soutenu par la commune d’Evolène. L’association porteuse du projet poursuit, elle, sa recherche de fonds.

 

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