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Les échelles du Pas de Chèvre ont été changées cet été

Les échelles du Pas de Chèvre reliant Hérémence et Evolène ont été changées cet été. Trois semaines de travaux ont été nécessaires pour un coût de 150'000 francs.

08 sept. 2014, 16:28
Quatre nouvelles échelles ont remplacé les deux anciennes. De quoi rendre la montée plus sécurisante pour les randonneurs.

Flambant neuves. Les échelles du Pas de Chèvre au-dessus d'Arolla ont été changées cet été. Sur l'initiative des guides du Val d'Hérens, la structure a été installée pendant trois semaines. Les randonneurs ont été priés d'emprunter le Col de Riedmatten.

Sécurité d'abord

Si Raphaël Mayoraz, nouveau géologue cantonal et guide dans le Val d'Hérens, a décidé d'entreprendre cette réalisation, c'est d'abord pour des questions sécuritaires. "La glace contenue sous la roche rend instable l'accès par le Val des Dix. Il y avait danger, et nous avons décidé d'agir." Aidé par d'autres passionnés de la région, il cherche des fonds depuis 2012. Convaincues, les communes d'Evolène et d'Hérémence ont participé, mais le maître d'ouvrage a été la section Monte Rosa du Club Alpin Suisse (CAS).

Faciliter l'accès

"C'est impératif de faciliter l'accès aux cabanes. C'est une question de rendement il ne faut pas le cacher. Lorsque les chemins de cabane sont bons, le CAS a un intérêt et c'est pour cela que nous avons investi massivement dans cet ouvrage (125'000 francs)", exprime François Dufour, président de la section. Mais est-ce une raison pour réaliser des échelles de luxe? "Ce n'est pas du luxe, c'est une sécurisation du chemin d'accès à la cabane des Dix."

Préserver l'histoire

Le Pas de Chèvre est un passage mythique des Alpes valaisannes. Les anciennes échelles dataient de 1938. Après 75 ans qui auront vu des dizaines de milliers de personnes les emprunter, les guides en ont laissé un échantillon. "C'est une question de sauvegarde du patrimoine. L'ancienne structure a été amenée ici à dos de mulets et d'hommes depuis la Grande Dixence et pour la mémoire, c'était important d'en préserver une preuve", conclut Raphaël Mayoraz.

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