«Allez! Allez Syrah, laisse-toi pas faire! Bats-toi!» Autour de l’arène, un propriétaire encourage sa chèvre mélangée à six autres congénères pour établir une hiérarchie. Moins connus que les combats de vaches d’Hérens, les affrontements de chèvres sont tout aussi naturels et nécessaires. «J’ai un troupeau de quarante cols noirs et chaque été, quand je les monte aux Mayens de My, une reine se démarque et mène le groupe», explique Benoît Huser en regardant sa bête se défendre.
Un événement unique en Valais
Batailles furtives ou duels acharnés encadrés par des rabatteurs, les mélanges organisés dans le cadre de la troisième Fête de la chèvre de Lens ont donné à voir au public qui n’hésitait pas à encourager les animaux par leur petit nom et à ponctuer les combats par des «Olé» rappelant les arènes espagnoles. «Cinquante bêtes s’affrontent et nous les avons réparties en deux catégories, les naines...