Tout a démarré par l’un de ces besoins viscéraux qui poussent à aller vers quelque chose sans vraiment y être préparé. Parce que l’on sait que le chemin vaut la peine d’être fait. Cette étincelle, le Valaisan David Maye l’a ressentie ce jour si particulier de novembre 2014. Sa maman combat alors un cancer depuis trois ans déjà, quand la sœur de David annonce à la famille qu’elle attend un deuxième enfant. «La situation que vivait ma sœur contrebalançait avec celle de ma mère… Je me suis aperçu que je pouvais faire un film non seulement sur la maladie et la mort, mais aussi sur la vie qui continue.»
Dès mardi, il dévoile dans une série d’avant-premières «Les Grandes traversées» – son premier long-métrage – fruit précieux de cette délicate ambition.
Fils, frère et cinéaste
David Maye a invité la caméra à s’immiscer tout en douceur dans l’intimité des siens...