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Le tueur de Daillon était une bombe à retardement

Le Nouvelliste s'est procuré le rapport d'expertise sur l'auteur de la tuerie qui avait fait trois morts et deux blessés en janvier 2013 à Daillon au-dessus de Conthey.

22 janv. 2015, 06:30
Le salon où l'oncle et la tante du tireur ont été blessés. L'enquête de police montre le tracé des balles ayant traversé la pièce.

Deux ans après la fusillade de Daillon qui a fait trois morts et deux blessés graves, Le Nouvelliste s’est procuré le premier rapport d’expertise qui présente le profil psychologique de F., le tueur de Daillon. Ce document retrace le parcours de cet homme de 33 ans. Et surtout, il révèle que le tireur n’était plus suivi médicalement depuis plusieurs années. Et ce, alors qu’il souffrait de graves troubles psychologiques et qu’il avait menacé de se servir d’armes à feu. Une incurie qui a provoqué une péjoration de son état. Jusqu’à son coup de folie du 2 janvier 2013. F. a avoué avoir ouvert le feu ce soir-là et s’être fait plaisir, tirant en direction des victimes avec l’intention de les descendre, de les assassiner, indique un rapport d’expertise psychiatrique.

Depuis 2009, et jusqu’au soir du drame, les experts ont très peu d’informations sur F. Un trou de quatre ans. Pourtant, lors de son passage à Malévoz en 2005, les psychiatres avaient constaté chez cet homme de la paranoïa, des hallucinations auditives, un délire de persécution et surtout, des menaces de se servir d’armes qu’il avait chez lui.

Deux ans après le drame de Daillon, découvrez dans notre édition papier de jeudi notre enquête sur le parcours du forcené, ses motivations, et la suite de la procédure judiciaire qui n'est toujours pas close.

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