Sur les hauts de Zinal dans le val d’Anniviers, les troupeaux de moutons ont déserté l’alpage de Singlinaz depuis quelques jours déjà. Un départ qui fait suite à l’attaque, la semaine passée, d’une vingtaine de nez noirs. Pour le propriétaire de l’estivage, cela ne fait aucun doute, «c’est l’œuvre du loup». Philippe Curchod espère dès lors qu’on permettra le tir du prédateur. Car dans l’univers des éleveurs, tous se souviennent de 2006. Cette année-là, l’autorisation de tir d’un loup qui avait tué 33 moutons en moins d’un mois avait été donnée dans la vallée de Conches.
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Pour le Service cantonal de la chasse pourtant, les deux situations ne sont pas comparables. «En 2006, nous avions affaire à un individu isolé qui pénétrait pour la première fois sur le territoire valaisan.» Dans le val d’Anniviers au contraire, la...