Le premier simulateur de chute libre indoor de Suisse va être inauguré le vendredi 30 mai prochain à la route de la drague à Sion. Après un peu plus d’une année de travaux, les responsables sont heureux de pouvoir accueillir bientôt leurs premiers clients. "Il reste encore quelques travaux à effectuer dans les vestiaires notamment, mais les réglages sur le simulateur sont optimaux et tout sera prêt pour l’ouverture", explique Nicholas Cronin, directeur commercial de RealFly.
Amateurs de sensations fortes et professionnels du parachutisme vont se succéder dans les locaux de 660 mètres carré de Sion. "Nous allons réserver des plages horaires pour les amateurs et pour les professionnels." Equipés de combinaisons casques et lunettes, les usagers pourront s’exercer dans un tube partiellement vitré de 4,35 mètres de diamètre et d’une hauteur de 14 mètres. Le flux d’air généré peut aller jusqu’à 300 kilomètres heure, mais ces vitesses sont réservées aux professionnels.
Encadrement professionnel et international
Une équipe internationale et expérimentée accompagnera systématiquement chaque participant, du «briefing» au «débriefing». "Les coaches ont un niveau très élevé en parachutisme outdoor et indoor et ont tous suivi une formation complète d’instructeur en wind-tunnel." Les coaches accompagneront les amateurs de ce sport pour un premier vol comme pour des instructions plus poussées jusqu’au vol dynamique en trois dimensions.
Les pros s’éclatent
Pascal Villard est capitaine de l’équipe suisse de vol relatif à huit (la Formule 1 du parachutisme). "Avoir une structure en Valais c’est magnifique. Nous allons pouvoir nous entraîner deux fois par mois ici et progresser encore plus vite. Et j'ai aussi bon espoir que de nouvelles vocations vont être créées ici à Sion."
La soufflerie ouvre ses portes le vendredi 30 mai prochain et durant tout le week-end de l’ascension, les prix de lancement seront très attractifs.
"Le Nouvelliste" a testé pour vous le premier simulateur de chute libre indoor à Sion:
Retrouvez l’intégralité de cet article dans l’édition payante du "Nouvelliste" du 22 mai.