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Le papier n’a pas dit son dernier mot

A l’heure de l’internet, bouquinistes et libraires doivent se diversifier et innover pour survivre. Et ils croient en l’avenir des livres.

24 août 2017, 23:20 / Màj. le 25 août 2017 à 00:01
St-Pierre De Clages, le 23.08.2017. Paula GAILLARD, Marie-Jo MOSER, Pierre-Antoine FAVRE, Nathalie SCHAEFER, Anne-Laure BERRUT et Dominique FOURNIER defendent leurs territoires de bouquinistes et libraires contre la vente de livres sur Internet. (Le Nouvelliste/Christian HOFMANN) Le Village du Livre

«On célébrera le quart de siècle, on est toujours là», lance Dominique Fournier, présidente de l’Association des amis du village du livre de Saint-Pierre-de-Clages. La grande fête se déroulera dans la localité vendredi, samedi et dimanche et devrait réunir 12 000 visiteurs.

Faire face aux difficultés

Mais cette grande manifestation ne doit pas faire oublier que des bouquinistes permanents ouvrent leurs portes toute l’année. Certes, leur nombre a baissé, ils ne sont plus que quelques-uns alors que dans les années fastes, ils étaient plus de dix. «Les temps sont devenus plus difficiles», commente l’un d’eux. La Plume voyageuse doit même fermer son rideau car les propriétaires des lieux ont choisi une autre affectation.

Le manque de locaux à des prix accessibles pour ce genre d’activité est l’un des problèmes, ainsi que le note Dominique Fournier. Pierre-Antoine Favre du Coquelicot ajoute que l’un des autres écueils est «la dématérialisation»....

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