Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le johannisberg donne à réfléchir

Cinq ans après sa fondation, le Conservatoire du johannisberg donne-t-il une piste sur ce qu’est un vin de garde?

12 mars 2018, 00:01
Chamoson, le 28 février 2018



Sujet Johannisberg. Mike Favre et Marie Linden.



Sacha Bittel/Le Nouvelliste

Fondé en 2013 par la Fondation l’homme et le vin, le Conservatoire du johannisberg a pour vocation de déterminer les critères de garde et de sélectionner deux johannisbergs par an qui y répondaient. L’idée étant de les utiliser lors de dégustations avec des leaders d’opinion, les vins au fort potentiel de garde véhiculant une image de crus haut de gamme.

Cinq ans plus tard, pour Mike Favre, vice-président de la fondation, «la question qui de prime abord semblait assez simple, semble aujourd’hui très, voire trop ambitieuse».

Effectivement, un grand johannisberg, c’est comment? «Gras, ample, sec, avec des notes d’amandes, douces grillées et/ou amères, de la minéralité, des touches de silex…» Le profil sensoriel défini en 2013 demeure insuffisant sur le long terme.

Marie Linder a redégusté les dix spécimens sélectionnés, du millésime 2012 à 2015. «Cinq ans, c’est peut-être un peu tôt pour parler de garde. Le pronostic est difficile....

Votre publicité ici avec IMPACT_medias