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Le harcèlement de rue bientôt sous la loupe à Sion?

Les conseillers généraux se penchent ce mardi sur la problématique médiatisée depuis plusieurs mois.

26 mars 2018, 17:22
Le harcèlement de rue concerne des gestes, des mots ou même des atteintes morales.

Le harcèlement de rue a éclaté au grand jour l’année dernière partout sur la planète. En Suisse, aucune ville ne semble épargnée. Si le phénomène a déjà été analysé dans certaines grandes agglomérations helvétiques, rien n’a été entrepris à ce jour dans la capitale valaisanne. Le conseiller général socialiste Bastian Collet veut y remédier avec un postulat déposé dernièrement – cosigné par des élus de tous les partis hormis l’UDC – qui sera soumis au vote du législatif sédunois mardi soir. «Le harcèlement de rue existe partout. La majorité des jeunes femmes en fait les frais. Mais les hommes ou les personnes LGBT en sont aussi victimes», rapporte le premier signataire. 

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Eviter la banalisation

Si le postulat passe la rampe, le Conseil municipal devra évaluer l’ampleur du phénomène dans les rues sédunoises. La même démarche avait été entreprise à Lausanne lors des deux dernières années. «C’est une problématique complexe puisqu’il y a souvent une banalisation de certains comportements, y compris du côté des femmes. Dès qu’il n’y a pas d’échange, il s’agit de harcèlement, même si la frontière est parfois floue», poursuit Bastian Collet. Si le postulat est accepté, l’exécutif devra analyser les rues, les transports publics ou les bars de la capitale. Des mesures à mettre en œuvre pour rendre le sentiment de sécurité plus grand pour les personnes plus sujettes au harcèlement devraient aussi être apportées. 

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Certains élus du législatif ont déjà affirmé que la forme du postulat ou le coût d’une telle étude ne les convainquaient pas. Les débats seront donc nourris mardi soir lors de la séance ouverte au public dès 19 heures dans la salle du Grand Conseil.

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