Certains l’ont appelée «l’escroquerie du siècle». D’autres ont évoqué des montants envolés se chiffrant en dizaines de millions de francs. Une chose est sûre, bien que les premiers faits remontent à l’été 2015, de grosses zones d’ombres planent encore sur un dossier qui ne compte plus les classeurs fédéraux.
Un rebondissement survenu en début d’été et mentionné sur l’1Dex vient encore compliquer les choses: SB*, le gestionnaire de fortune à qui l’on doit le nom de l’affaire et qui cristallise tous les reproches a déposé une plainte pénale à la fin du mois de mai contre celle qu’il considère comme son ancienne associée pour abus de confiance, gestion déloyale et faux dans les titres. Nous nous sommes procurés cette plainte pénale qui donne des éclairages sur l’affaire.
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Un chiffre d’affaires de 124 millions?
Pour comprendre...