Il faut une certaine dose d’imagination pour réaliser que le cadre métallique qui trône au milieu de l’atelier est en fait le châssis d’une caisse à savon. Surtout au moment où l’une des roues se détache et file sous un établi. Mais pas de quoi entamer l’enthousiasme des joyeux lurons qui gravitent autour de l’engin. «Le plus dur est derrière. Le reste, c’est une formalité», lâche Derek Wedge, futur pilote du prototype.
«Faut bien comprendre qu’il n’y a pas de plan à partir desquels s’inspirer. Nous avons dû tout concevoir par nous-même», explique Alexandre Balza, ingénieur du projet. Et s’il n’existe pas de manuel du parfait petit constructeur de caisse à savon, il y a par contre des contraintes techniques à respecter au risque de ne pas pouvoir prendre le départ.
Chaque engin doit posséder un système de direction et des freins. Et évidemment les deux sont sensés remplir leur...