Il fallait oser prendre une mesure forte en matière d’aménagement du territoire. Le sujet en effet s’avère très délicat, il va générer nécessairement des heureux mais aussi bon nombre de mécontents. Danny Defago a mal dormi pendant longtemps mais il a su aller de l’avant.
Le président de Vex a pris le risque de devenir impopulaire sur ses terres à l’orée des élections. En février, il annonçait en effet avec bravoure que le Conseil communal mettait en zones réservées plus de 80% des zones d’habitat. Ainsi, il immobilisait une grande partie des surfaces à bâtir pendant deux ans. Le chef de l’exécutif s’est montré clair lors de l’annonce de cette première valaisanne. «La loi telle qu’elle a été établie par le législateur est bien faite et ne nous laisse pas de marge de manœuvre.»
En agissant de pareille façon, il a évité les demandes de construction dites «fictives» réalisées...