Ils étaient plus d’un millier à s’être rassemblés sur les bancs de la cathédrale de Sion un dimanche d’avril 2016. La première messe en patois franco-provençal avait ému les foules, touché les plus anciens, fasciné les plus jeunes. «Ce jour-là», se souvient Gérard Dayer, compositeur de la musique, «l’âme de gens a vibré avec intensité.» Et authenticité. Au sortir de l’office, les organisateurs avaient immédiatement montré leur volonté de donner suite à l’effervescence et l’émotion du moment. Une suite réalisée aujourd’hui et qui prend la forme d’un CD. Par ce biais, l’envie de laisser une trace, certes, mais pas seulement. Le CD a avant tout la vocation de transporter un petit coin de chez nous dans tous les salons du monde.
Partager un morceau de patrimoine
«Bien sûr qu’un CD a la capacité de laisser une trace tangible de quelque chose comme la musique qui est aussi volatile qu’elle...