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La fusion entre Salins et Sion a été largement plébiscitée par les citoyens

Salins a dit oui à 91%. Sion a accepté à 84%. C'est "oui" aussi du côté des bourgeoisies.

29 janv. 2012, 13:41
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Les citoyens de Salins et ceux de Sion se sont dits oui. Et de quelle manière! A Salins, 91% des votants ont accepté la fusion avec un taux de participation de 82%. Dans la capitale, c'est 84% de oui pour une participation légèrement supérieure à 40%.

Ces chiffres ont provoqué l'enthousiasme général. "C'est merveilleux. Je ne m'attendais pas à une telle participation du côté de la plaine. Le résultat est clair et sans appel. Sion nous ouvre les bras", s'est exclamé Nicolas Rossier, le président de Salins.

"Ce résultat ne m'étonne pas. Tout le monde a fait un très gros travail. Nous avons travaillé main dans la main entre les deux communes et le canton. La participation est très bonne alors que l'on aurait pu croire que les jeux étaient faits. Nous partons donc sur de très bonnes bases", a ajouté Marcel Maurer, le président de la Ville de Sion.

La surprise est venue du côté des bourgeoisies. En effet, dans la capitale, les consignes de vote émanant du conseil bourgeoisial recommandaient de voter "non". Et c'est le oui qui l'a emporté. 53,5% à Sion contre 88% à Salins.

"Cela montre l'ouverture des sédunois. C'est par contre dommage pour les Salinsards qui perdent leur identité et leurs racines", a souligné Charles-Alexandre Elsig, le président de la bourgeoisie de Sion. Réponse de Nicolas Rossier, son homologue salinsard : "Notre identité est déjà à Sion. Nous travaillons à Sion, après l'école primaire, nos enfants vont au cycle à Sion, cela ne va pas faire une grande différence."

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