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L’architecte Christophe Amsler est le lauréat du prix 2018 de la Fondation Henri & Marcelle Gaspoz

L’architecte vaudois Christophe Amsler est le lauréat du prix 2018 de la Fondation Henri & Marcelle Gaspoz. Une distinction qui récompense le travail de restauration qu’il entreprend depuis plus de vingt ans au château de Valère.

24 mai 2018, 16:34
La restauration du château de Valère est placée sous l'égide de Christophe Amsler depuis plus de vingt ans.

Christophe Amsler exerce une forme d’architecture dont la vocation est de passer inaperçue. Qui demande de la réflexion, de la sensibilité, et qui s’étale parfois sur plusieurs décennies. 

Depuis plus de vingt ans, le Vaudois est chargé de la restauration du château de Valère, à Sion. Un travail d’orfèvre qui est appelé à durer encore quelques années, mais qui se verra récompenser, vendredi soir, par le Prix d’architecture 2018 de la Fondation Henri & Marcelle Gaspoz. «Je suis très heureux et honoré de recevoir cette distinction, qui salue un travail réalisé dans l'ombre par toute une série de personnes depuis de nombreuses années. La restauration est un domaine qui se veut discret, et dans lequel l'on n'a pas l'habitude d'être ainsi mis sur le devant de la scène.» 

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La créativité récompensée

«Nous souhaitions mettre à l’honneur l’exemplarité de son travail, mais aussi la créativité dont fait preuve Christophe Amsler depuis le début de son mandat à Valère», explique quant à lui Bernard Attinger, président du conseil de la fondation. 

Cette créativité s’illustre notamment à travers le système de climatisation naturelle qu’a imaginé l’architecte dans le bâtiment de Valère. En maîtrisant la communication entre les pôles froid et chaud que génère spontanément la structure historique du musée, il a en effet permis au climat intérieur de la bâtisse de s’auto-équilibrer grâce à des déplacements d’air.

«L’air froid est stocké dans les caves du château, tandis que celui plus chaud réside sous la toiture. Des échanges entre ces deux pôles permettent à la température de rester stable tout au long de l’année», indique Bernard Attinger. De quoi favoriser une meilleure sauvegarde des constructions mais aussi des œuvres qui s’y trouvent. «Ce même principe a ensuite été repris du côté de la cathédrale de Lausanne, qui est l’un des autres monuments qu’a restaurés Christophe Amsler.» 

L’architecte se verra remettre son prix – un chèque de 10 000 francs – vendredi soir à la basilique de Valère. 

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