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On a testé pour vous: la course mythique Sierre-Zinal à la vitesse de Kilian Jornet

Vous avez déjà essayé de courir à la vitesse de Kilian Jornet? Nous oui. En marge de Sierre-Zinal, le festival sierrois Couleur Pavé invitait ses visiteurs à s’essayer à l’exercice sur un tapis de course. Une tâche bien plus ardue qu’elle n’en a l’air…

09 août 2019, 20:00
En marge de Sierre-Zinal, le festival Couleur Pavé invitait vendredi après-midi ses visiteurs à courir à la vitesse de Kilian Jornet sur un tapis de course. Nous avons testé cette expérience, qui s'avère bien plus ardue qu’elle n'en a l’air.

«Tu rentres de deux semaines de vacances, cet effort physique devrait donc être à ta portée.» Lorsque mes chefs me sollicitent pour tester l’activité «Cours aussi vite que Kilian Jornet!», proposée ce vendredi à Couleur Pavé par l’organisation de Sierre-Zinal, j’avoue prendre leur défi avec un brin de légèreté. Courir quelques minutes sur un tapis de course… ça ne doit pas être bien compliqué. D’autant que pendant ces quinze jours passés loin de la rédaction, je m’étais justement laissé aller à quelques foulées du côté du Haut-Plateau. 

Sauf que là, l’air frais de ma montagne laisse sa place à une chaleur étouffante. Le thermomètre affiche juste 34 degrés dans la Cité du Soleil... Autant dire que le coureur amateur que je suis se voit rapidement sorti de sa zone de confort. Et ce n’est pas près de s’arrêter: «Dans un premier temps, on va incliner le tapis à 15% et te faire courir à 10,17 km/h», me lâche Nicolas Pralong, le responsable de l’animation. «C’est la vitesse moyenne de Kilian Jornet lorsqu’il grimpe à Chandolin depuis Sierre. T’es prêt?» On dira que oui. 

L’«ultraterrestre» porte bien son nom

Mon coach du jour règle quelques paramètres, puis l’appareil de fitness se met en marche. Alors que les secondes s’égrainent, le rythme de course gagne en intensité. Si à terme, la vitesse ne me semble pas être un obstacle, c’est l’inclinaison du tapis qui commence à me mener la vie dure après quelques minutes. Et dire que durant Sierre-Zinal, l’«ultraterrestre» Kilian Jornet court à ce rythme pendant 1 h 10… Clairement un autre monde.

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Une brève pause histoire de reprendre mon souffle, puis je remonte sur le tapis infernal. Cette fois, Nicolas Pralong me fait courir à 13,29 km/h, soit l’allure du Catalan entre Chandolin et l’hôtel Weisshorn. La pente est plus légère, mais la vitesse alliée à la chaleur torride ronge petit à petit ma respiration. «OK, tu peux maintenant monter à 15,62 km/h.» Me disant que le mental est bien souvent supérieur au physique, je tente tant bien que mal de tenir deux minutes à cette allure. A titre de comparaison – si on ose dire ça –  Kilian Jornet garde ce rythme durant les 43 minutes qui le mènent de l’hôtel Weisshorn à l’aire d’arrivée de Zinal. 

Vous l’aurez sans doute deviné, c’est donc éreinté que je termine cette expérience. Ereinté, mais heureux d’avoir pu tenter de suivre le rythme du sextuple vainqueur de la course anniviarde. Bonne chance à lui pour dimanche. Quant à moi, je vais retourner à mes balades de plaisance.
 

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