La montée est éprouvante, l’arrivée méritoire. Dans la petite ruelle ombragée par des feuillages, la vieille porte en bois rouge est grande ouverte. Un pas plus en avant et vous faites un saut dans le temps. Un lit, une grande armoire en pin, une table, un poêle en fonte et une cuisinière à bois habillent une pièce sommaire mais chaleureuse. Sur la table, «L’almanach du messager boiteux» couronne une pile de bouquins entourée de plusieurs bougies gardées dans des boîtes de conserve. Un bouquet de romarin tombe du plafond et des casseroles occupent le mur pour seule décoration. Jérome Salgat reste debout. Le jeune homme de 31 ans discute en faisant la vaisselle. Celui qui mène une vie épurée, à l’ancienne, sans eau courante ni électricité, a accepté de nous la faire partager.
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«Ce n’est...