Le Tribunal cantonal a confirmé cette semaine la condamnation d’Ignace Rey à 60 jours-amendes par le Tribunal de Sion pour dénonciation calomnieuse, lésions corporelles simples, violence et menace contre les autorités et les fonctionnaires. L’ex-président de la caisse de retraite des enseignants valaisans était accusé d’avoir asséné un coup de poing à un gardien de prison en 2014.
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Toujours en 2014, un autre gardien a déposé plainte pour calomnie, car Ignace Rey l’avait accusé de lésions corporelles simples suite à une altercation. Des images vidéo avaient donné tort au condamné.
A l’époque, ce dernier purgeait une peine de trois ans et 170 jours de prison pour abus de confiance, escroquerie, gestion déloyale, faux dans les titres et blanchiment. Dans les années 90, il avait subtilisé un montant de quatre millions de francs à la caisse de retraite.
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Ignace Rey devra aussi verser un total de 1100 francs à deux gardiens pour tort moral et payer d’importants frais de justice. Avocat des gardiens, Me Mathieu Dorsaz s’est dit «très satisfait de ce verdict». Quant à Ignace Rey, il s’est présenté sans avocat et peut encore déposer un recours au Tribunal fédéral.