Ils sont venus en nombre les amis de Georgie Lamon dimanche en fin d'après-midi, dans le musée dont il présidait les destinées, celui du Grand Lens.
Le moment se veut simple. Des rires. Des larmes. Du vin chaud. De l'émotion.
"Je ne suis pas d'ici. Il m'a fait aimer Lens. Il aimait le village et les gens", témoigne une voisine. Sur la table, au milieu de la pièce, le dernier livre, les dernières vidéos signées Georgie Lamon. Des oeuvres consacrées à son village.
Les visiteurs se racontent comment ils ont appris la terrible nouvelle, leur incrédulité, leur douleur. Le directeur de la Fondation Pierre Arnaud, Christophe Flubacher se laisse prendre par l'émotion. "Qui aurait pu penser que ce petit village soit associé dans la douleur à l'histoire du monde."
Sur le livre d’or, ces mots qui sonnent comme un épitaphe: "Georgie, tu étais la bonté même."