«Si vous n’avez pas envie de jouer au hockey ce soir, je ne vous comprends pas.» La voix de l’entraîneur du HC Valais-Chablais III, Yves Constantin, est empreinte de pugnacité. Une rage de vaincre propre aux sportifs, oui, mais qui se retrouve également chez des convalescents, à l’image de Nicola Jezzone, assis dans son fauteuil au centre des vestiaires. Le regard de celui qui a perdu sa jambe à la suite d’un cancer en dit long. On y décèle de la gratitude comme on y devine de l’euphorie. Le Sierrois est ému, manifestement. «C’est incroyable de pouvoir compter sur des amis pareils», glisse-t-il le sourire accroché aux lèvres.
Quelques minutes plus tard, alors qu’il s’apprête à symboliquement jouer l’engagement, la patinoire est en ébullition. Ils sont près de 300 à avoir fait...