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Haut-Plateau: en raison de travaux, les habitants sont priés d’économiser l’or bleu

En raison de travaux sur la conduite d’arrivée d’eau de Zeuzier, des restrictions ont été émises afin d’économiser l’or bleu.

12 sept. 2018, 10:44
Les installations datent de 1970. Elles doivent donc être remplacées rapidement.

Depuis plusieurs jours, les habitants des communes d’Icogne, Lens et Crans-Montana sont contraints d’utiliser l’eau avec parcimonie. Pour les privés, il est interdit d’arroser les pelouses, vergers ainsi que de laver les voitures ou les parkings. Les agriculteurs doivent quant à eux faire une demande pour arroser les prairies. 

Ces mesures draconiennes ont été mises en place en raison d’importants travaux prévus sur la conduite du barrage de Zeuzier à partir du 24 septembre. D’ici là, il faut donc économiser l’eau pour remplir les retenues au maximum. «L’objectif est de stocker 110’000 mètres cubes afin de tenir durant les quatre à cinq semaines que dureront les travaux», explique Florian Vuistiner, responsable technique de la commune de Lens sur laquelle se trouvent les installations. 

 

«L’objectif est de stocker 110’000 mètres cubes afin de tenir durant les travaux
Florian Vuistiner, responsable technique commune de Lens

Ces importantes mesures ont été décidées car les spécialistes redoutent les possibles effets de l’hiver. «Les pompes et les réducteurs de pression datent des années 1970. On ne peut plus se permettre de repousser. L’installation risque de ne pas supporter le froid ce qui pourrait avoir d’importantes conséquences notamment pour les lacs qui alimentent les canons à neige», indique Martial Kamerzin, président de l’intercommunale des eaux.

À noter que la commune d’Ayent qui utilise la même source a réalisé des travaux similaires l’année passée. Le Haut-Plateau a recours au barrage de Zeuzier lorsque les autres sources ne sont plus suffisantes. «Au vu de la répétition des épisodes de canicule, ces travaux devenaient indispensables. En doublant les équipes, on espère réduire la durée du chantier et limiter l’impact», conclut Martial Kamerzin. 
 

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