«En été, ça doit être une fois par semaine au moins. Ça consiste en des sifflements, des interpellations ou des remarques. C’est insidieux, car on se remet en question, alors qu’on n’a rien fait à part être des femmes», explique Manon*, 26 ans. Certaines jeunes Sédunoises ont vécu des expériences encore plus traumatisantes. «Je me suis fait suivre en plein après-midi. Désormais, je change de trottoir quand je ressens une menace», exprime Julie*. Le harcèlement de rue existe à Sion aussi.
>> A lire aussi: Valais: le Parti socialiste s'engage contre le harcèlement de rue
Première étude en Valais
Les élus du législatif sédunois en ont pris conscience mardi. La capitale sera la première ville valaisanne à étudier le phénomène. Le Conseil général a accepté par 32 voix contre 20 de soutenir un postulat interpartis allant dans ce sens. La lutte politique n’était pas gagnée d’avance. Puisque l’UDC a fait...