Elle s’appelle l’opération Géranium. Derrière l’initiative se cache une équipe menée par un homme, Paul Epiney, habitant de Grimentz et fraîchement retraité. «J’ai remarqué que le village était, au fil du temps, de moins en moins fleuri.» La faute aux contraintes de l’entretien et de l’arrosage. Il en faudrait plus toutefois pour que les initiateurs de l’opération laissent disparaître sans résistance une tradition qui fait de tout temps la renommée du village.
Une histoire d’amour qui ne date pas d’hier
Car il est vrai, l’histoire d’amour entre Grimentz et les géraniums ne date pas d’hier. Elle éclot il y a bientôt deux cents ans, avec la construction de la première église de Grimentz. On raconte que les dames du village étaient tellement contentes d’avoir leur propre lieu de culte qu’elles commencent à garder des plantes sur leur balcon pour décorer ladite église. Les géraniums n’ont plus jamais quitté les fenêtres...