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Fondation Pierre Arnaud: Daniel Salzmann paie le prix de ses élans

Si l'impétuosité du mécène lui a permis de faire de bonnes affaires, elle a également pesé sur plusieurs de ses projets, dont une fondation surdimensionnée pour sa région d'implantation.

31 janv. 2018, 21:48
Jean-François Albelda, responsable de la rubrique Culture du Nouvelliste

Dans un portrait consacré par «Le Nouvelliste» au mécène Daniel Salzmann en avril 2017, à la suite d’une première annonce de cessation d’activité pour la Fondation Pierre Arnaud, l’homme était décrit par ses proches comme une personne ne supportant pas l’échec, impulsive, capable de décisions instinctives et rapides, et aussi d’élans sincères et passionnés pour mener à bien les projets qui lui tiennent à cœur. Or, en affaires comme en culture, le succès dépend toujours ou presque de cet équilibre fragile entre passion et réalisme.

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A la lumière du parcours atypique de l’homme, c’est cette dichotomie qui frappe. Diplômé en médecine en 1984, il choisit la voie du théâtre et codirige le cabaret des Faux-Nez à Lausanne. Puis il oblique dans les années 90 vers la joaillerie puis l’horlogerie, mais cède également à son attirance pour une certaine...

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