Dans un portrait consacré par «Le Nouvelliste» au mécène Daniel Salzmann en avril 2017, à la suite d’une première annonce de cessation d’activité pour la Fondation Pierre Arnaud, l’homme était décrit par ses proches comme une personne ne supportant pas l’échec, impulsive, capable de décisions instinctives et rapides, et aussi d’élans sincères et passionnés pour mener à bien les projets qui lui tiennent à cœur. Or, en affaires comme en culture, le succès dépend toujours ou presque de cet équilibre fragile entre passion et réalisme.
A lire également: Lens: cette fois, la Fondation Pierre Arnaud, c'est fini
A la lumière du parcours atypique de l’homme, c’est cette dichotomie qui frappe. Diplômé en médecine en 1984, il choisit la voie du théâtre et codirige le cabaret des Faux-Nez à Lausanne. Puis il oblique dans les années 90 vers la joaillerie puis l’horlogerie, mais cède également à son attirance pour une certaine...