«Il faut toujours être prêt à changer et à évoluer en politique.» Géraldine Marchand-Balet n’en dira pas plus. Pas plus au sujet de ce qu’elle tire comme leçon de cette campagne ultraviolente qui vient de la mener une nouvelle fois mais de justesse à la tête de Grimisuat qu’elle préside depuis huit ans par 77% de la population.
Annoncée sous les huées devant la maison de commune, sa réélection, pour 56 petites voix, face à Raphaël Vuigner de Grimisuat autrement qui était venu la défier dans la dernière ligne droite de ces communales avait des airs de petite victoire. Sur le papier seulement. Car si Géraldine Marchand-Balet passe de peu l’épaule, elle le fait la tête haute, fière d’avoir résisté aux attaques, aux critiques et à ce deuxième tour que certains envisageaient comme une monumentale baffe.
Le temps
de l’apaisement
Giflée lors du premier tour où elle terminait troisième,...