Ecole cantonale d'art du Valais: entre Sierre et Sion, son cœur balance

«Mon objectif est d’offrir aux étudiants un outil de travail de qualité, qui puisse permettre une évolution de l’école, qui soit adapté au contexte de l’art et de la création aujourd’hui. Nos locaux actuels ne le permettent pas.» Cette phrase, lâchée par Jean-Paul Felley dans un entretien accordé à la fin juin au «Nouvelliste» pour son entrée en fonction comme directeur de l’ECAV a suscité passablement de remous dans le paysage cantonal. Car, on le sait, l’homme ambitionne de hisser l’Ecole cantonale d’art du Valais au niveau de ses consœurs de Lausanne – l’ECAL – et de Genève – La HEAD -. Et surtout, il souhaite que les choses avancent rapidement. «Les trains passent vite et il ne faut pas les rater. Si l’ECAV veut se positionner à ce niveau-là, et notamment sur les nouvelles technologies, on ne peut pas se permettre d’attendre dix ans, sinon ces trains nous passeront...