Derrière la grille de chantier du site archéologique de Don Bosco, une petite tête blonde s’impatiente. «On revient souvent voir l’avancée des fouilles», confie son papa tout autant empressé. Car si les archéologues travaillent la plus grande partie du temps à l’abri des regards et des perturbations, les mercredis sont consacrés à l’accueil et au partage.
En fin d’après-midi, ils ouvrent aux intéressés les portes de leur univers. «Car on travaille pour la connaissance, précise l’archéologue responsable du site, François Mariéthoz. Et pour la diffuser.»
Une vive impatience
Il n’est pas encore 17 heures et les visiteurs répondent déjà à l’invitation des scientifiques. L’occasion d’observer le travail des archéologues tout en découvrant l’une des nécropoles les plus riches d’Europe. «Quand j’ai présenté nos fouilles lors de conférences dans les universités de Strasbourg, Besançon ou Dijon, tous étaient épatés par la richesse du site», déclare fièrement François Mariéthoz. Don Bosco,...