Tout a commencé autour d’un verre de fendant. Alain Torrent et Jean-Michel Bonvin sont voisins de mayens dans une zone où seuls les bourgeois d’Arbaz ont droit de s’installer. Les discussions ont vite porté sur l’avenir de la commune chère à leur cœur. Après avoir tâté l’opinion publique, les deux citoyens en sont aujourd’hui convaincus, la meilleure option pour le futur d’Arbaz est la fusion avec Sion. Et ce, même si les deux communes ne possèdent aucune frontière commune.
Séparer bourgeoisie et commune
«Arbaz est bien gérée, ce n’est pas le problème. Selon nous, la masse critique de Sion nous permettrait de relever plus facilement les défis qui se présentent tels que le tourisme ou l’aménagement du territoire», relate Jean-Michel Bonvin. Les deux compagnons de fusion restent néanmoins attachés à Arbaz et veulent le démontrer en séparant le Conseil bourgeoisial du Conseil communal. «L’idée sous-jacente est de préserver notre...