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Crash d'Anniviers: Miège en deuil

Les victimes valaisannes de l'accident d'avion d'Anniviers habitaient à Miège, où elles étaient impliquées dans la vie locale.

30 juil. 2018, 19:19
L'avion qui s'est écrasé vendredi était un Robin DR 400-180 qui appartenait au Groupe de vol à moteur de Sion.

On en sait plus sur l’accident d’avion qui a ôté la vie à deux Suisses et deux Danois vendredi en Anniviers. Le pilote et son fils habitaient Miège. Vaudois d’origine, ils étaient domiciliés dans le district de Sierre depuis une vingtaine d’années. Le père de 54 ans exerçait une fonction de cadre à la Lonza. Il avait trois enfants. Son fils, mort avec lui, était âgé de 21 ans. Président de Miège, Jean-Claude Vocat parle de personnes parfaitement intégrées au village. «Ils étaient impliqués dans la vie locale, notamment sportive et musicale.»

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Pas de boîte noire

Le deuil s’annonce douloureux dans la petite commune. «Les corps devraient être rendus aux familles mardi, à moins que les autopsies ne débouchent sur de nouvelles questions», explique Olivier de Sybourg, enquêteur au Service suisse d’enquête et de sécurité (SESE). Avec son équipe, il a réceptionné dimanche à Payerne l’épave de l’avion, qui n’a pas brûlé dans le crash. L’expertise qui devra déterminer les causes du sinistre durera vraisemblablement plusieurs mois.

S’il ne disposait pas de boîte noire, l’appareil Robin DR 400 comportait plusieurs instruments de mesure qui seront analysés en détail par les enquêteurs de la Confédération. Selon Ricardo Reis, porte-parole du Groupe de vol à moteur de Sion (GVM) qui a loué l’appareil au pilote miégeois, trois causes pourraient expliquer la chute de l’avion dont la vitesse de croisière s’élève à 220 km/h: «une panne moteur, un malaise du pilote ou un survol à trop basse altitude». Dans la journée, l’avion en question avait déjà été utilisé par le pilote pour un autre vol. 

Incident en 2016 

Lundi, «Le Matin» relevait que, à la suite d'un problème électrique, l’avion du drame avait été expertisé par le SESE en 2016. A l’époque, de la fumée avait envahi l’habitacle de l’aéronef, contraignant la machine à atterrir en urgence peu après son décollage. Mais Ricardo Reis relativise cet événement. «Ce tout petit incident avait donné lieu à un rapport, car c’est la procédure. Mais depuis, l’avion avait revolé sans poser problème à de maintes reprises.» 

Chaque année, le GVM loue sept appareils aux pilotes actifs parmi ses 300 membres, pour un total de 2500 vols de plaisance au départ de Sion.

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