quinze licenciements, une dizaine de personnes en arrêt maladie et six démissions. Selon nos informations, c’est le bilan de l’année 2017 pour l’école internationale en gestion hôtelière des Roches à Bluche. La vague a tout emporté sur son passage, de la femme de ménage au cadre en passant par les professeurs. Tout débute l’été passé lorsque Eurazeo, une société d’investissement française, rachète l’école des Roches et celle de Glion (Montreux). «Au début, nous n’avons pas vu de changement puisque chaque école est assez indépendante», se souvient un employé aujourd’hui en burn-out.
Longue liste de reproches
Les problèmes surviennent lors de l’arrivée de cadres chargés d’«aplanir l’organisation». Les nombreux témoignages que nous avons recueillis sont éloquents: cadres en réunion qui se qualifient de bourreaux puis désignent les employés et les appellent victimes, les mêmes personnes qui miment le geste d’égorger quelqu’un lors d’une séance, employés licenciés sur-le-champ, pas de séance avec...