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Crans-Montana: le rachat d’actions CMA par Radovan Vitek n'a pas marché

Au plus fort de la polémique entre les remontées mécaniques et les communes du Haut-Plateau, Radovan Vitek avait proposé de racheter toutes les actions qui ne lui appartenaient pas encore. Cette proposition a été très peu suivie.

15 janv. 2019, 17:06
Radovan Vitek écrivait en novembre dernier dans une lettre ouverte: «Certains se plaignent de la façon dont mon entreprise CMA est gérée. Je leur offre le rachat de leurs actions CMA à la valeur comptable.»

«Qui m’aime me suive!» Actionnaire majoritaire des remontées mécaniques de Crans Montana Aminona (CMA), Radovan Vitek s’exprimait ainsi dans une lettre ouverte en novembre 2018. En conflit avec les communes pour la transaction surévaluée de CMA Immobilier, la société qui gère les parkings et les restaurants, critiqué sur la manière dont CMA est gérée, le milliardaire tchèque proposait aux mécontents d’acheter leurs actions. Cette offre, qui sonnait comme une provocation destinée à faire taire les critiques, courrait jusqu’au 31 décembre, elle n’a que peu été suivie.

«Un plébiscite!»

Ni les communes, ni les privés n’ont massivement accepté l’offre de Radovan Vitek. «Nous avons racheté pour 17 000 francs d’actions de CMA et pour 57 000 francs d’actions de CMA Immobilier. Presque rien compte tenu de la taille du capital!» Président du conseil d’administration de CMA, Philippe Magistretti prend ce résultat comme un vote de confiance: «C’est la confirmation que les...

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