Clarins, Chanel, Bioderma, La Prairie. Ce ne sont pas les effluves des parfums qui donnent le tournis dans cette histoire, mais le montant exorbitant d’un trafic de produits cosmétiques de luxe perpétré sur le Haut-Plateau. Car ce ne sont pas moins de 240 000 francs de produits de beauté qui ont été détournés par l’ex-employée d’une pharmacie de Crans-Montana. Une somme qui englobe des crèmes revitalisantes et autres baumes rajeunissants vendus sous le manteau et ce, en quelques mois seulement.
Comment cette esthéticienne de profession a-t-elle pu faire disparaître autant de produits onéreux? Tout commence en avril 2017, lorsque cette vendeuse est nommée responsable du secteur parfumerie et soins. La quadragénaire est libre d’organiser ses stocks. Et elle va en profiter, mais pas dans l’intérêt de son patron.
Gros rabais à une filière chinoise
Rapidement, elle passe commande de grandes quantités de marchandises qu’elle écoule presque exclusivement auprès d’une seule...