Voilà quinze ans qu’il baigne dans l’univers des maisons de jeux. Cédric Boccard est devenu le 1er mars dernier le nouveau directeur du Casino de Crans-Montana. Il a été présenté mercredi officiellement aux représentants de la presse. «J’étais demandeur de ce défi, ça me semblait être une suite logique dans mon avancement professionnel», souligne le principal intéressé.
Collaborer avec le tissu local
Cédric Boccard estime que le seul casino du canton possède un fort potentiel. «Nous avons la chance de pouvoir jongler entre une clientèle locale fidèle et une clientèle touristique.» Reste que les deux typologies de clients ne se ressemblent pas. «Avec nos événements hebdomadaires, nous offrons une forme de divertissement qui plaît à nos client fidèles. Nous devons encore faire des efforts pour toucher les touristes en sortant de nos murs pour nous faire connaître.»
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Des partenariats avec les autres commerçants de la station vont être mis en place. D’ailleurs, la société a collaboré avec l’école des Roches en installant plusieurs tables de jeu (sans argent misé) lors d’une soirée privée. «C’est ce genre d’événement que nous voulons développer», poursuit Cédric Boccard. Un projet de modernisation du parc des machines est aussi à l’agenda.
Hausse du produit des Jeux
Si le nouveau directeur peut se projeter dans l’avenir avec sérénité, c’est que le casino affiche des chiffres bons pour l’année 2017. Avec près de 10% de joueurs en plus et un Produit Brut des Jeux (PBJ) en hausse de 2,71%, la société valaisanne se réjouit de son évolution. «Nous avons pu verser au total près de 5,45 millions de francs aux collectivités publiques et 600'000 francs de dividendes», souligne le président du conseil d'administration Albert Nussbaumer. Ce ne sont pas moins de 13 manifestations ou associations qui ont bénéficié directement de la manne financière du casino telles que le Caprices Festival ou l’Association Transport Handicap.
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La fin du chantier dans le secteur d’Ycoor et le parking souterrain ont rendu le lieu plus attractif. «Nous avons aussi remarqué que notre publicité sur les réseaux sociaux a eu de bons échos auprès d’une clientèle plus jeune», note Albert Nussbaumer. Pas étonnant donc que les mises de départ aient été abaissées pour tenir compte de cette clientèle dont le pouvoir d’achat est moindre.