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Conthey: des routiers hollandais sont bloqués depuis trois jours à cause de la neige au Simplon

La quantité de neige très importante tombée sur le Haut-Valais en début de semaine a des conséquences pour de nombreux secteurs d'activité. Un exemple parmi d'autres, des routiers hollandais sont bloqués à Conthey. Ils attendent la réouverture du Simplon.

11 janv. 2018, 12:34
Trevor Green, Derk Volters et Ad Los attendent depuis lundi matin que la voie du Simplon rouvre.

Voilà trois jours qu'ils sont bloqués à proximité de la gare de Châteauneuf-Conthey. Ad Los, Trevor Green et Derk Volters sont des chauffeurs routiers hollandais partis de Rotterdam qui doivent rejoindre la région milanaise en Italie. Problème, ils transportent de l'huile, considérée comme matière dangereuse, et ne peuvent donc pas emprunter tous les itinéraires. "On doit passer par le Simplon, mais la neige coupe l'accès pour le moment, on patiente depuis lundi matin", remarque Ad Los, 34 ans d'expérience sur les routes européennes. 

La douche à l'auberge de la Gare

Transportant chacun une vingtaine de tonnes, les routiers ont stoppé leur route à Conthey grâce à une application dédiée aux chauffeurs. "Je connaissais déjà l'endroit, mais on a appris que la route était fermée, donc on a préféré attendre près d'un lieu où on peut se restaurer et prendre des douches comme à l'auberge de la gare", poursuit Ad Los. Ils dorment dans les cabines de leurs camions. La situation est exceptionnelle pour les trois hommes, comme pour la patronne de l'auberge Annelyse Dessimoz. "Ce sont les aléas du métier, même si c'est une situation que l'on n'a jamais vue." 

"Le temps passe long"

Se retrouver bloqués au milieu de la plaine valaisanne, les chauffeurs s'en seraient volontiers passés, puisqu'ils ne peuvent pas s'éloigner de leurs véhicules. "On va se balader, on lit, mais le temps passe long et on s'ennuie", remarque Trevor Green. Ils regardent régulièrement le Teletext et contactent plusieurs fois par jour les services concernés en attente de la réouverture. "J'espère que ce soit d'ici samedi, parce qu'on n'a pas le droit de prendre la route dimanche", poursuit celui qui roule depuis 30 ans. 

La seule option

Le tunnel du Grand-Saint-Bernard leur est interdit, tout comme celui du Mont-Blanc. "La seule autre option serait de passer par Fréjus, mais notre patron ne veut pas payer 800 euros par camion pour cet itinéraire. On s'adapte et on attend", conclut Derk Volters. Une attente que tous les chauffeurs bloqués dans le canton espèrent la plus courte possible.  

 

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