Christian Caloz se souvient de ce lundi soir 2 juillet dernier comme si c’était hier. De son balcon à Saint-Luc, il pouvait entendre les flots de la Navizence démultipliés par les intempéries. «J’espère que le terrain n’a rien», se dit alors le président du FC Anniviers. Son espoir est balayé le lendemain matin par une photo reçue sur son téléphone. Le terrain est ravagé, balayé, noyé sous une importante couche de boue. Buvette, éclairage, pelouse, vestiaires, tout est à refaire.
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Christian Caloz, vous souvenez-vous de ce que vous avez ressenti une fois sur place?
Je me souviens de ne pas avoir trouvé la force d’y aller le lendemain des intempéries. Je n’ai découvert le terrain que le jour d’après. Il me semblait que c’était encore pire que sur les photos. On avait fait tellement d’efforts, tellement d’investissements. Les nouvelles...