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Ces histoires qui font la Sainte-Catherine

C’est le rendez-vous incontournable des Sierrois. Et sur l’avenue Général-Guisan, ils étaient nombreux à battre le pavé pour «leur» braderie et fête de la Sainte-Catherine. Les festivités ont été lancées vendredi et s'achevaient lundi soir, sous la tente, où l’élection de Miss Catherinette a clos les réjouissances. «A cette occasion, les couples se nouent et se dénouent», rigole malicieusement une tenancière d’un bar sous la tente. On laissera aux participants le soin d’en juger. «Le Nouvelliste» est allé à la rencontre de plusieurs habitués de l’événement pour que ces derniers évoquent leur vision de la Sainte-Catherine. Il faut l’avouer, les anecdotes ont parfois une saveur délicieuse.

26 nov. 2018, 20:30
Ils étaient nombreux lundi après-midi sur l'avenue Général-Guisan.

1. Un cliché pour la postérité

Il faut s’imaginer la scène. La tente de la Sainte-Catherine est déserte. Les lumières allumées détonnent avec l’ambiance festive d’il y a peu. Autrement dit, la fête est finie. Mais pas pour tout le monde. Chaque année depuis 2009, à la suite d’un pari avec des amis, Umberto Lillo réitère un défi pour le moins insolite.

«Chaque soir (ndlr: soit quatre), je fais en sorte de rester le dernier dans la tente et je me prends en photo.» En neuf ans, le Sierrois d’aujourd’hui 31 ans n’a jamais dérogé à sa tradition. «Au départ, c’était plus compliqué puisque je devais me cacher de la sécurité», raconte-t-il. Puis les années passent et l’avènement des réseaux sociaux aidant, le joyeux luron développe une petite notoriété. «Aujourd’hui on me laisse faire sans problème ma photo. Il y a même des gens qui me reconnaissent et qui me...

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